Cure d’amaigrissement pour les terrasses de Marrakech
Peu nombreux sont ceux qui ont suivi les consignes de la Wilaya visant à réduire et à ouvrir les terrasses de Marrakech.
Notre article du 14 mars sur les terrasses de Marrakech, était explicite, mais les restaurateurs espéraient que les autorités de Marrakech ne mettraient pas en application le processus.
Cependant, force est de constater que depuis hier, le 3 mars, la commission est passée rendre visite à nos amis restaurateurs de Marrakech, afin de veiller à l’application de la loi.
C’est ainsi, que de nombreux restaurants ont dus s’exécuter dans les plus brefs délais, faute de quoi, les employés de la ville viendront eux même s’occuper des travaux, et on peut affirmer qu’ils ne font pas dans la dentelle.
Alors pourquoi cette cure d’amaigrissement des terrasses de Marrakech ?
Nous avons tentez de comprendre la situation
Les terrasses de Marrakech, occupant le domaine publique, doivent être ouvertes, signifiant clairement qu’il est interdit d’y servir de l’alcool, elles doivent être démontables à n’importe quel moment et laisser la place aux piétons pour que ceux-ci puissent circuler librement sur les trottoirs de la ville.
Les bons côtés :
- Certaines terrasses, il faut bien avouer, ne respectaient pas du tout les piétons, les obligeant, dans certains cas, à emprunter la chaussée pour continuer leur chemin.
- D’autres, confondaient clairement terrasse et construction.
- D’autres encore, négligeaient le voisinage, ouvrant les portes sur leur terrasse fermée, dont les constructions ne tenaient pas compte des nuisances sonores.
Les mauvais côtés :
- Les taxes assujetties à l’occupation du domaine public sont peut-être trop élevées, si on ne peut y servir d’alcool et réaliser les chiffres d’affaires en adéquation cela va être compliqué. On peut donc s’attendre à ce certaines d’entre elles disparaissent.
- Les soirs de match de foot ou de live, il y a fort a parier que les nuisances sonores vont être encore plus importantes.
- Certains investisseurs, pensaient, que l’existence de la terrasse couverte qu’il avait, en signant le bail, était une chose acquise devant la loi.
- Siroter un apéritif en terrasse, appartient désormais au passé.
Les injustices :
- Il faut bien reconnaître que l’occupation du domaine public n’est pas l’exclusivité des restaurateurs, et vous trouverez certains gardiens de deux-roues s’appropriant l’intégralité du trottoir servant à garer la flopée de mobylettes dont ils ont la charge.
Ceci étant dit, il est clair que l’occupation du domaine public doit répondre à des règles, et que celles-ci doivent être respectées de tous, quelque soit le quartier de la ville où l’on se trouve.
Alors la décision peut sembler un peu rapide quand à sa mise en exécution, un peu sévère vis à vis de certains restaurateurs dont les terrasses ne gênaient personne, mais il est sûr que face aux exagérations de certains autres qui se croyaient au dessus des lois, il fallait agir.