Viol ou atteinte sexuelle ?
Il est vrai que le site Marrakechcode n’est pas le lieu idéal pour débattre de la loi Shiappa, mais quand on essai de nous faire passer des vessies pour des lanternes, sur un sujet aussi grave que celui du viol ou de l’atteinte sexuelle sur nos enfants, il y a de quoi pousser un coup de gueule.
Alors plutôt que de ne pas réagir à cette ineptie, on a décidé d’en parler sur notre site.
Jusqu’au 3 août dernier, un acte sexuel entre un mineur de moins de 15 ans et un adulte majeur donnait lieu à la qualification d’un viol.
En effet, il était convenu qu’en aucun cas le mineur de moins de 15 ans ne pouvait être consentant, et que la responsabilité de l’enfant ne pouvait être retenue.
Depuis le 3 août, la secrétaire d’Etat, Marlène Schiappa, à proposé un nouveau texte de loi, proposant de requalifier le viol, crime dépendant de la Cour d’Assise, en agression sexuelle, délit dont dépend le Tribunal correctionnel !!!
- La Cour d’Assise pouvait condamner le violeur à 20 de prison
- Le Tribunal Correctionnel peut condamner l’auteur d’agression sexuelle à 10 ans d’emprisonnement.
En tout premier lieu, une question ne cesse de me trotter dans la tête :
Pourquoi un texte de loi aussi important passe le 3 août ?
Alors que la grande majorité des français ne pense qu’à régler les contingences liées au départ en vacances.
Ne serait-ce pas pour des raisons TRÈS ÉVIDENTES de discrétion !!!
Je dis ça, je dis rien … certain que quelques biens pensants s’empresseront d’évoquer les obligations d’agendas que rien ni personne ne peut arrêter.
Mais revenons sur l’article 2 de la loi Marlène Schiappa
Initialement, il y a eu un débat afin de déterminer l’âge sous lequel la victime d’un viol pouvait ou non, être considérée, selon les cas, comme consentante. (la tranche d’âge en question était de 13 à 15 ans)
Puis finalement, cela a été abandonné, estimant que l’âge n’avait plus d’importance !
Laissant au juge son libre arbitre pour décider s’il y avait viol ou pas, sur la base du fait que l’enfant était capable ou pas de discernement !!!
Ainsi, ce sera donc à l’enfant, quelque soit son âge de prouver qu’il n’était pas consentant, mais bien contraint, forcé ou surpris !
Quand on sait qu’une femme adulte, a de grandes difficultés à parler de son agresseur sexuel, et qui lui faut du temps et de longues séances chez le Psy pour commencer à en parler … on se fout de qui ?
Bienvenue en Absurdie
Une fois cette loi mise en place, Marlène Schiappa va reprendre le concept du binôme « Najat Vallaud-Belkacem » « Vincent Peillon » de 2014. voir notre article de 2014
Preuve que le Conseil Constitutionnel à de la suite dans les idées.
A cette époque on appelait ça « ABCD de l’égalité », un titre trompeur pour révolutionner l’éducation de nos chères têtes blondes.
En gros, on cherche à nous expliquer, que dès la maternelle, il est indispensable d’éduquer sexuellement nos enfants !!!
A ce sujet précis, les autorités compétentes (ou incompétentes), en l’occurrence le Ministère de l’Education nationale, parle de « fakes news » (fausses informations)
Alors on a cherché et on a trouvé un document TRES OFFICIEL « Stratégie nationale de santé sexuelle » de source gouvernementale
Qui confirme bien ce qui précède, et plus précisément en page 15 (délire…)
Et pourquoi ?
Pour que dans le cas d’un rapport sexuel avec un adulte (en fait un pédophile), l’enfant puisse être tenu responsable par le fait qu’il a reçu un enseignement sexuel dès son plus jeune âge lui permettant de mettre en avant le côté contraint, forcé ou surpris de la chose !!!
Au final, notre gouvernement préfère éduquer nos enfants dès la maternelle (ouf… la crèche est encore protégée)
Plutôt que de les protéger contre des pédophiles qui prolifèrent de plus en plus.
Tiens si j’avais un peu de temps… je pourrais embrayer sur la notion de crime contre l’humanité, mais ça risquerai d’être un peu long, quoi que …
Toujours dans la recherche du grand n’importe quoi, le Ministère de l’Education précise que les cours d’éducation sexuelle se feront avec tact par des Associations détentrices d’agréments !!!
Pas vraiment de quoi nous rassurer, quand on sait qu’en tête de liste de ces associations, on trouve LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Trans)
Instinctivement, on aurait envie de faire la part des choses, de redéfinir l’espace de l’éducation (et l’enseignement) dont est en charge le Ministère de l’Education, et celui de l’éducation prodigué par les parents.
Ainsi, de ne pas perturber de jeunes enfants à propos de questions dont ils ne sont pas en âge de s’intéresser.
D’autant que la promulgation de ces cours d’éducation sexuel peut perturber et traumatiser nos enfants comme en témoigne ce reportage réalisé en 2017. Voir le reportage
Et cerise sur le gâteau (et quel gâteau)
La sénatrice PS déclarait haut et fort :
« Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l’Etat »
Et puis franchement, nos politiques ne connaissent pas la manipulation ?
Celle dont fait preuve tous ces pédophiles passés entre les mailles du filet de la justice, et dont ils se servent pour attirer le mineur dans des scénarios abjectes.
« Viens mon petit, j’ai des bonbons pour toi »
En réalité force est de constater qu’à force de vouloir convenir à tous, nos pseudos politiques arrivent à des débordements de taille
Notre scène politique est devenu le plateau d’un mauvais Muppets Show, dépourvu d’acteurs avec une paire de C…
Plutôt que de trouver des excuses lamentables aux pédophiles, ne serait-il pas plus normal et logique de les condamner à la peine maximum, avec une petite opération à la clé, pour éliminer toute tentative de récidive.
Ils veulent faire de quelque chose d’insoutenable, une chose normale… alors espérons que tout change, sinon l’avenir de nos enfants est vraiment au bord du précipice.