Les investissements à Marrakech dans le secteur du tourisme correspondent à 70% des investissements globaux.
Investissements dans le tourisme, crise ou pas !
Bien que le baromètre du tourisme à Marrakech ne soit pas au mieux de sa forme, les investissements continuent avec de nombreux projets.
L’année 2012 compte pas moins de 335 projets approuvés, représentant un investissement d’environ 8,8 milliards de dirhams.
Le CRI (Centre Régional d’Investissement), confirme que le secteur touristique représente pas moins de 70% des investissements consacrés à la ville de Marrakech, et que ce bilan positif, doit être accompagné d’efforts pour accompagner ces projets et les concrétiser dans les meilleures conditions possibles.
Les 3 derniers projets approuvés, correspondent à de gros investissements:
Un Hyatt Regency, avenue Mohammed VI, au niveau du Marrakech Golf City, avec un investissement de 582 millions de dirhams, apporté par la société Interdec, représenté par Monsieur Omar Kabbaj.
Un complexe de loisirs, situé avenue de la Menara, avec un investissement de 520 millions de dirhams, apporté par la société Dowtown Hotel Corporation, dont l’actionnaire principal est le Prince Tala Ibn Walid.
Un complexe touristique, le Mall, situé avenue Mohammed VI, en lieu et place de l’ancien hôtel « Royal Mirage », regroupant des boutiques de renommée internationale, dont le Buddha bar et un hôtel de luxe dont la gestion a été donnée à la célèbre enseigne suisse : Mövenpick.
Ce projet pharaonique, dont les travaux ont commencé, a été imaginé par le groupe Egyptien PickAlbatros et son représentant Monsieur Kamal Abou Ali.
Et la crise dans tout ça ?
Depuis 4 ans, la fréquentation de Marrakech stagne. Pour certains, elle a même régressé un peu. Dans son article, Badra Berrissoule (L’Economiste), nous informe que le taux d’occupation des 55.000 lits de la ville de Marrakech est de 40%, soulevant inévitablement la question sur la rentabilité de ces nouveaux projets, aux investissements énormes.
Un début de réponse, consiste à se demander quelle clientèle est ciblée par les investisseurs de ces nouveaux projets ?
Depuis quelques années, la ville de Marrakech a favorisé l’implantation de golfs, l’ouverture de casinos et la venue de grandes enseignes internationales dédiées au luxe. Dans le prolongement de cette politique, il semble logique de proposer des lieux pour recevoir une clientèle au pouvoir d’achat important. Imaginons que le secteur touristique se divise en quatre catégories (dans la réalité, il y en a bien plus que ça),
Une première catégorie regroupant ceux qui recherchent le « pas cher », via les campings, les auberges de jeunesse et les petits riads ou hôtels de 1 à 3 étoiles. Une clientèle, qui, d’un point de vue économique, doit être très importante quantitativement pour faire vivre les intervenants de leur séjour.
Une deuxième catégorie constituée de personnes qui voyagent le plus part du temps en faisant appel à des T.O (Tour Opérateur), où tout est compris dans le prix du séjour qu’ils ont réglé de chez eux. Tout est pré-organisées, transports, repas, activités, sorties.
Une troisième catégorie, avec ceux qui décident que leur carte bleue supportera bien leurs écarts de vacanciers, et qui analyseront les chiffres une fois rentrés à la maison, s’octroyant certaines dépenses imprévues, à partir du moment où ils s’amusent.
Une quatrième catégorie, qui réserve leur hôtel ou leur maison d’Hôte en fonction des prestations et de la notoriété de l’endroit. Qu’ils viennent à Marrakech pour jouer au golf, pour visiter la ville dont tout le monde parle, pour participer à un tournoi de poker ou simplement pour se reposer, ils ne comptent pas (enfin pas vraiment). Ils sont disposés à mettre le prix à la condition que la qualité soit au rendez-vous.
Sans rentrer dans des calculs de chiffres aux exactitudes discutables, imaginons un chiffre d’affaire de 10.000 dirhams à réaliser par jour.
- 50 clients de la 1ère catégorie, soit un budget de 200dh/jour, incluant une nuitée et 2 repas.
- 20 clients de la 2ème catégorie, soit un budget de 500dh/jour, incluant une nuitée, 3 repas et quelques activités.
- 8 clients de la 3ème catégorie, soit un budget de 1.200dh/jour, incluant une nuitée, 3 repas, une sortie et peut-être quelques achats de souvenirs.
- 1 client de la 4ème catégorie, soit un budget de 10.000dh/jour, incluant une nuitée, 3 repas, une location de voiture, un parcours de golf , quelques achats et une sortie.
Quelle que soit la catégorie, tous ces clients sont importants, et aucune ségrégation de quelques sortes que ce soit ne vient alimenter cette réflexion économique, mais à votre avis, qui cherche à séduire les grands investisseurs des projets touristiques actuels.
Un nouvel article de presse et du nouveau dans l’incident de la prise d’otage de la Suissesse moi par l hôtel kenzi Rose Garden à Marrakech :
https://agencedepressepanafricaine.com/maroc-arnaque-de-touristes-lhotel-kenzi-rose-garden-a-lindex.
L’article a été publié dans 260 journal&Magazine à jour l’international. Un nouvel article :
https://croissanceafrique.com/index.php/2020/12/12/maroc-anarque-a-ciel-ouvert-a-lhotel-kenzi-rose-garden-une-prise-dotage-a-lindex/
Monsieur Kabbaj le président de la confédération du tourisme -CNT- Lui-même le Président du groupe Kenzi hôtels, ancien conseiller de Sa Majesté le Roi du Maroc.
N’ayant pas réussi à me faire renoncer, il a menacé ma famille au Maroc, a envoyé deux personnes au domicile de mes parents, j’habite en Suisse. J’ai peur pour ma famille. Abus de pouvoir!