ABCD de l’égalité : Mensonge, dissimulation et vitesse
ABCD de l’égalité : Que les choses soient claires, personne de discute le fait que l’égalité des sexes se doit d’être une évidence, et que le non respect de cette évidence doit être dénoncé par le plus grand nombre.
Effectivement le cortex cérébral, qu’il soit celui d’un homme ou d’une femme, a les mêmes performances.
Ce qui signifie clairement que l’image arriérée représentant la femme à la maison devant répondre aux taches ménagères, et l’homme partant au travail assumant les besoins financiers de la famille, est une absurdité.
Du reste, l’importance de la femme a été reconnu depuis longtemps, et ne pas le reconnaître serait pure stupidité
Quelques grands et grandes de ce monde reconnaissent sans détour, que leur ascension sociale est également due à la personne qu’ils aiment (un concept que nous pourrions nommer : « le concept du binôme »)
Mais actuellement le débat qui anime l’éducation nationale est tout autre, ce fameux débat que certains nomment « Théorie du genre », d’autres « ABCD de l’égalité »
Faisant intervenir la notion d’orientation sexuelle à des enfants de maternelle, en demandant que soit casser les stéréotypes qui font des femmes, des femmes et des hommes, des hommes, faisant fît de la génétique et de la nature profonde d’une très large majorité.
ABCD de l’égalité : Pour aboutir à ce changement radical, les têtes pensantes représentant l’Etat, font appel à des intervenants extérieurs à l’image des membres du LGBT (Lesbienne – Gay – Bisexuel – Transsexuelle) qui prodiguent la bonne parole dans les classes, et conseillent de visiter des sites internet comme celui de la ligne AZUR dont le contenu actuel est tout simplement hallucinant.
Si la volonté du ministère de l’éducation est de conforter l’assise d’une réalité, qui consiste à expliquer aux plus jeunes, que l’égalité homme-femme est une évidence, on se demande pourquoi vouloir casser les fondements d’une éducation qui habille les petits garçons d’un pantalon et les petites filles d’une jupe, ou encore d’évoquer la notion d’orientation sexuelle dès la maternelle.
Que le rôle de l’école soit d’enseigner, c’est normal, que des notions d’éducation y soit évoquées par le biais du respect d’autrui, semble également entrer dans une normalité, mais que l’on puisse y casser les fondements d’une éducation qui n’appartient qu’à la famille, semble pour le moins complètement démesuré, à défaut d’être absurde.
Respecter le droit à la différence, cette différence que la nature nous donne, celle qui nous apporte la testostérone ou les œstrogènes, celle qui fait que nous puissions nous reproduire, celle qui permet à une femme de devenir maman. Mais aussi respecter chacun dans ses choix, et pouvoir librement choisir de devenir quelqu’un d’autre, sans être jugé par autrui.
En résumer, rien ne s’oppose à l’acceptation des différences, mais que l’éducation nationale oblige à nos enfants, dès la maternelle, à aborder l’égalité des sexes en passant par l’orientation sexuelle, en leur demandant s’ils se sentent garçon, fille ou transsexuel(le), les rassurant en leur expliquant qu’il n’y a pas de normalité en la matière, c’est vraiment se foutre de la gueule du monde.
Mensonge :
Les représentants du gouvernement nous disent :
N’écoutez pas ce qui est dit, et faites confiance aux décisions de l’éducation nationale, qui agit dans le plus grand respect des règles de la république, allant jusqu’à déclarer faussement :
« On ne parle aucunement de sexualité à des enfants de primaire »
Najat Vallaud-Belkacem
« Il y a un certain nombre d’extrémistes qui ont décidé de mentir, de faire peur aux parents. Ce que nous faisons à l’école, c’est enseigner les valeurs de la République et donc du respect entre les femmes et les hommes »
Vincent Peillon
Seulement voilà, nous pouvons observer, sur des documents officiels, que la réalité est autre
A vous de juger
Sur le site de l’académie de Grenoble on peut trouver ce document
Sur le site AZUR, recommandé par Vincent Peillon :
Sur les élucubrations d’une conseillère pédagogique de l’éducation nationale :
Sur les réactions d’un professeur de SVT :
Dissimulation :
A en croire les représentants de l’éducation nationale, il ne faut pas écouter les fauteurs de troubles
« L’Ecole de la République n’enseigne absolument pas la théorie du genre. Elle enseigne l’égalité de tous les points de vue »
Vincent Peillon
Pourtant le courrier de Vincent Peillon, daté du 4 janvier 2014, et adressé aux rectrices et recteurs, évoque très clairement « l’orientation sexuelle »
Vitesse :
Face aux inquiétudes des parents, le Ministre de l’éducation nationale nous fait passer le message suivant :
On ne vous demande pas de réagir, on vous dit de nous faire confiance, c’est tout.
« Je demande aux chefs d’établissement, aux directeurs d’école, aux conseillers pédagogiques, aux inspecteurs de l’Education nationale de convoquer les parents qui ne mettent pas leurs enfants à l’école pour leur expliquer la réalité des choses et leur rappeler que dans notre pays, il y a une obligation scolaire à l’égard des enfants »
Vincent Peillon
Toutes ces actions, effectuées sous le couvert d’une égalité des sexes, tendent à démontrer que nos dirigeants, ne tiennent absolument pas compte des réactions normales de parents, qui contrairement aux dires de Laurence Rossignol, ne reconnaissent aucune légitimité à son affirmation :
« Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l’Etat »
Ne prenez pas partie pour ou contre, sans vous renseignez, n’écoutez pas aveuglément les uns et les autres sans constater l’étendue des dégâts
Il est fait mention par Vincent Peillon, d’extrémistes au service de la désinformation, qui agiraient tels des fauteurs de troubles
Si le simple fait de contester son opinion, fait de nous des gens non recommandables, alors oui, l’auteur de cet article n’est pas recommandable, mais il est lucide, et se contente de tirer la sonnette d’alarme.
Oui Monsieur le Ministre, sans vouloir refondre les valeurs de la République, mais en les respectant, les citoyens ne peuvent être classifiés d’extrémistes ou de fauteurs de troubles, s’ils dénoncent un système éducatif qui prend la liberté d’imposer des règles allant à l’encontre de notre logique.
Les documents présentés dans cet article ne sont que le reflet d’une réalité, et soutenir le contraire ne serait que mensonge.
Qui êtes vous pour imposer des règles éducatives sans même les soumettre préalablement aux premiers concernés, les parents.
Sous le couvert de dire la vérité à tout le monde, ne volez pas à nos bambins, leur enfance, le Père Noël n’existe pas, et pourtant, quelque soit notre niveau social on entretien cette légende. Sommes nous pour autant des irresponsables ?
Allez vous expliquez à nos enfants toute la réalité du monde où ils débarquent, sans attendre qu’ils soient en âge de raison ?
Tester vos convictions sur vos enfants serait déjà inconvenant, mais les tester sur les nôtres sans même prendre la peine d’une explication, ressemble à du totalitarisme.