La loi des terrasses de Marrakech semble différente selon chacun !
Une réalité qui occasionne pas mal de mécontents, face à une injustice de taille.
De nombreux restaurateurs de Marrakech ont subis LA LOI, et ont été dans l’obligation de détruire leur terrasse pour se mettre en conformité aux yeux des autorités.
Sans réelles explications, les Caïds ont imposés un texte de loi, qui finalement, s’applique différemment selon les cas rencontrés !
Depuis la volonté de faire appliquer la loi des terrasses de Marrakech, les choses ont « légèrement » changées
Outre le fait que retirer les terrasses de Marrakech représente certainement un manque à gagner important pour la ville et que la loi n’est pas vraiment en adéquation avec les perspectives touristiques visées, on peut se poser quelques questions sur son application.
Ceci étant, dans la très grande majorité des cas, les restaurateurs ne savent pas à quel texte de loi, les autorités de Marrakech ont fait allusion. Mais il est difficile d’imaginer qu’il s’applique différemment selon les établissements
Ainsi, en vous promenant dans la ville, il est facile de constater que pour certains, la loi s’est appliquée à la lettre, alors que pour d’autres, elle n’a engendrée aucun effet !!!
Mais alors, serions-nous devant une loi à trois vitesses ?
- La suppression pure et dure de certaines terrasses, appliquant la loi de façon stricte et sans appel
- Le retrait de quelques pots de fleurs, histoire de contenter certains Caïds pour que leur autorité ne soit pas « sans effet »
- L’invisibilité de la loi pour d’autres terrasses, pour qui la loi n’existe pas
Sans désigner de cas en particulier, mais en respectant le fait qu’une loi se doit d’être la même pour tous, à défaut de souligner l’inégalité des uns par rapport aux autres, engendrant des injustices incompréhensibles.
Que faut il en déduire ?
Selon vos relations, la loi des terrasses de Marrakech sera ou ne sera pas
Plusieurs explications peuvent donc être données :
Soit la loi n’est pas clairement définie, donnant lieu à des applications différentes selon les établissements.
Ainsi on peut imaginer, que tel restaurant peut se permettre d’ignorer le passage des piétons à proximité de leur terrasse, alors qu’à quelques mètres de là, la terrasse a tout simplement disparue
Dans d’autres cas, la terrasse fermée en dure subsiste, alors que le voisin a été contraint de tout casser pour installer deux tables à destination de clients ne consommant pas d’alcool
La logique est mise à dure épreuve, comment expliquer une loi qui s’applique dans certains cas, et n’à aucun effet dans d’autres ?
En effet la loi doit etre indifferemment appliquée à tous pour laisser un passage de voirie pour toute personne et surtout les personnes en difficulté motrice.
Mais donner 24h pour le faire venir avec l armée et un tractopelle c est tres leger non ? D autant que bien des restaurateurs se sont acquitté de taxes annuelles pour leur terrasse… ce sont des méthodes archaïque de la part des autorités. C est comparable au phénomène charmill où la police se donne le droit de razer les gens pour mieux faire valoir un excès d autorité. Le problème n est pas la decision de la wilaya mais bien des sous fifres debiles qui essayent de l appliquer en semant la terreur! C est Probablement la méthode d un adjudant chef frustré au quotient intellectuel negatif. Vive la democratie locale.
Disons simplement qu’il serait déjà bien de pouvoir avoir accès à la dite loi. Et que celle-ci puisse s’appliquer unilatéralement.
Mais au vu des grandes différences constatées, on se trouve face à une injustice de taille.
Enfin, à l’évidence, certains ont évidemment exagérés en s’appropriant l’intégralité du trottoir, et dans ce sens, la loi est une bonne chose, mais franchement si vous faites appliquer une loi, pourquoi dans certains cas le trottoir reste inutilisable, alors que dans d’autres cas on oblige des gens respectueux à casser des terrasses qui ne gênent PERSONNE ???